L’afrovibe : quand l’énergie de la danse euphorise le fitness 

Ce qu’il y a de magique avec la danse est que chaque discipline porte en elle son lot de métissage. L’afrovibe est l’expression parfaite du multiculturalisme qui régit la danse. L’afrovibe c’est l’ingrédient mystère qui vient chambouler les codes du fitness en lui apportant un côté fun et ludique. La danse afro possède et transmet une énergie unique, dangereusement contaminante. Et c’est absolument parfait pour motiver ses troupes tout en exécutant des mouvements de fitness.

L’afrovibe est un compromis parfait entre discipline sportive et artistique. L’alliage du cardio et de la danse permet de se dépenser et de sculpter son corps, tout focalisant son attention sur l’exécution des mouvements. Les efforts musculaires passent aux oubliettes, et on se transforme en machine de guerre chorégraphique. Venez découvrir l’afrovibe chez S.W.A.G. Studio dès la rentrée 2023.

L’afrovibe : une fusion disciplinaire

Qui ne s’est jamais inscrit à une salle de sport, le cœur plein d’espoir et de motivation, pour ne finalement jamais y retourner après une première séance ? Le fitness peut parfois se révéler lassant. On exécute de façon mécanique les mêmes mouvements, à raison de répétitions succinctes, sans saveur. On est là pour sculpter son corps, sans réellement chercher d’énergie collective. Les résultats sont bien là, mais on s’astreint à une rigueur souvent difficile à tenir. Dans la danse afro, c’est l’opposé. La danse afro révèle à la fois une énergie individuelle et collective. Sa pratique ne se résume pas aux moves, qu’il reste capital de travailler, mais signe aussi par son énergie débordante. Sur un fond musical irrésistible, on suit une chorégraphie qui engage tous les membres du corps, on transpire, on se défoule, mais dans une atmosphère festive et collective.

Les papesses de l’afrovibe : Maryam Kaba et Doris Martel

Si vous vous demandez d’où vient cette toute nouvelle discipline, deux noms sont à connaître, Maryam Kaba et Doris Martel. Ces deux sportives passionnées se sont connu sur les bancs de l’école primaire. Toutes deux championnes de France de GR (gymnastique rythmique), elles continuent leurs études de sports, et cumulent les diplômes avant de s’envoler chacune de leur côté. L’une masse les basketteurs de Los Angeles, tandis que l’autre coach les nouvelles étoiles de GR. Quelques années plus tard, Doris et Maryam se retrouvent et développent le concept de l’Afrovibe en 2011. Leurs connaissances pointues du corps et de la biologie du sport leur ont permis de construire un programme très complet, qui emprunte le chemin de la danse pour arriver aux mêmes résultats que le fitness. Un joli coup, l’Afrovibe est aujourd’hui une discipline que l’on retrouve à l’international ! 

Afrovibe : des mouvements, mais aussi une vision 

Lors d’un cours d’Afrovibe, on apprend à travailler son corps de manière complète, mais on apprend aussi à travailler avec celui-ci. L’afrovibe a été pensé par ses créatrices comme une discipline engagée. La valorisation du corps des femmes est au cœur de la vision de cette néo-discipline, qui transmet des valeurs d’acceptation et de multiculturalisme.

Maryam Kaba est franco-ivoirienne, elle a vécu au Brésil quelques années (où elle a défilé au Carnaval de Rio, rien que ça !), et a voyagé aux quatre coins du monde. Danseuse passionnée, chorégraphe de génie et militante tenace, Maryam est un personnage à l’énergie ultra-communicative. Absolument sur tous les fronts, elle pense la danse comme une arme expressive et s’en sert pour rallier les esprits. En parallèle de ses cours, elle participe à de nombreux projets associatifs. L’un de ses événements phares, AfroVibe Solidarity réunit le temps d’un week-end les amateurs et passionnés de danse, avec ses acolytes Jeremy et Coralie Carassan. Au programme, des workshops de danse, du yoga, du pilate, des temps d’échange, le tout dans une ambiance familiale et décontractée. Toutes les recettes de cet événement annuel sont intégralement reversées à l’association SOS Méditerranée. L’afrovibe est plus qu’une discipline sportive, c’est un mouvement militant inclusif et totalement subversif

La composition explosive de l’Afrovibe 

Nous l’avons dit, l’afrovibe est un sport ultra-complet qui sollicite tout le corps. Une séance démarre toujours par un échauffement. On étire son corps, on en prend conscience, on allonge sa colonne et les bras pour trouver sa place dans l’espace. Suite à ça, on commence à transpirer ! L’afrovibe a deux berceaux, le cardio-training et les danses afro-descendantes. Le combo est diaboliquement efficace, on rentre très vite dans le jeu. Au poids du corps, on effectue des mouvements de bras, couplés avec des squats et des fentes, tout en prenant soin de sa posture et de l’engagement musculaire. Lorsque l’on pratique l’afrovibe, on fait attention à tout ! À l’inverse d’un cours de fitness classique, la grâce doit rencontrer la difficulté. On est là pour danser, coupler la chorégraphie avec un vrai travail musculaire précis. Fessiers, abdos, poitrine, bras et dos travaillent de concert sur des rythmes frénétiques et entraînants. L’effort est bien là, mais on aurait presque tendance à l’oublier tant on est absorbé par la chorégraphie. C’est ça la magie des sports ludiques, on transpire avec un smile à toutes épreuves. Généralement, une séance dure entre 60 et 90 minutes, et s’achève par un stretching, qui est généralement très apprécié. Une fois notre corps remercié pour son travail, on est traversé d’une énergie et d’un bien-être débordant. C’est là que se trouve la différence avec un cours de fitness. On travaille avec son corps et non contre son corps. La dimension artistique de la pratique donne une toute autre perspective au sport, et c’est ce qu’on adore chez S.W.A.G. Studio.

L’afrovibe : le petit dernier de la famille des danses fitness 

Djembel, Kuduru Fit, Zumba, les danses fitness n’en finissent pas d’envahir les salles de sport.

Les origines du Djembel ne sont pas clairement identifiées, c’est une jolie mosaïque disciplinaire qui prend son essor sur “les danses africaines”. Selon le professeur, les mouvements peuvent varier, la musique mettre à l’honneur une certaine culture africaine. Grosso modo, c’est un cours de cardio sur fond de musique africaine. Pas très précis comme description, on vous l’accorde, la discipline a vu le jour en 2013, et n’est malheureusement pas aussi populaire que l’afrovibe.

Le Kuduru Fit nous fait voyager dans les Caraïbes. Sur des rythmes afro-caribéens, le Kuduru Fit vous embarque pour un cardio intensif et festif. Pas chassés, claquement de main, saut, balancement de hanche, le Kuduru Fit ne vous laisse aucun répit, mais on a la sensation d’être dans une boîte de nuit sur une île exotique. À la fois fun et ludique, le Kuduru Fit permet de relâcher toutes les tensions et de se divertir en se dépensant. 

La Zumba est probablement la danse fitness la plus répandue. Créée par Beto Perez, un instructeur de fitness colombien, la Zumba a déclenché un véritable raz de marée en Europe au début des années 2000. Pour l’anecdote, l’idée de Beto Perez a émergé d’une simple improvisation musicale. Il oublie sa playlist de fitness traditionnelle chez lui avant l’un de ses cours, et se retrouve à passer ses tubes préférés de salsa et de merengue. Le succès est total, les élèves conquis. À partir de là, il instaure la Zumba Fitness Party

L'afrovibe reste notre chouchou, même si le choix des danses fitness est large. En effet, les danses afro-descendantes ont cette essence à la fois riche et vivante, dangereusement contagieuse qui fait transpirer dans une allégresse inimitable…

On vous prépare une rentrée explosive chez S.W.A.G. Studio, avec un nouveau cours d’afrovibe à la carte. Venez le tester dès septembre !




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