La danse heels : le coup de talon qui donne du swag

Enfant, qui n’a jamais essayé de défiler devant son miroir avec les talons trop grands de sa mère sur fond de Beyoncé ou de Pussicat Dolls ? Sans le savoir, vous étiez en train de vous initier à la danse heels. Un jeu de jambe précis, une attitude de défis, et une assurance sans faille, la danse heels est une discipline avec laquelle on se fait du bien ! Aujourd’hui très populaire, la danse heels est généralement associée aux vidéos clips de notre enfance ou de notre adolescence. Les stars du RNB des années 2000 l’ont rendu très populaire, mais elle tire pourtant ses origines d’une multitude de disciplines. Impressionnante, gracieuse, et très sexy, la danse heels séduit de plus en plus de danseurs.ses amateurs.rices et professionnel.le.s. Elle surfe sur la vague de l’empowerment, permet de s’affirmer à travers son corps, qui devient un objet de revendication et de sensualité. On joue le jeu de la séduction avec beaucoup de classe et de performance, et c’est très salvateur ! Découvrez avec nous les influences de la danse heels, et si vous êtes tentés, venez la tester chez S.W.A.G. Studio à Belleville. 

La danse heels, un cocktail d’influences 

Vous l’aurez compris, les bases de la danse heels, ce sont les talons. Chaussé dans un minimum 6 centimètres, on défile avec style sur la piste de danse, et on éblouit son public ou son miroir. Mais la danse heels ne se réduit pas à sa tenue vestimentaire, c’est aussi beaucoup de technique, et toutes les parties du corps sont concernées. Le jeu de jambe est énergique et précis, les bras sont fluides et acérés comme des griffes, le torse est gaîné et engagé, la tête mobile. C’est un jeu permanent entre l’équilibre du corps et la consistance de l’attitude. C’est tout le corps qui ondoie dans la danse heels, et chaque move renvoie à une discipline différente. On y retrouve des mouvements de danse classique, de danse orientale, de hip-hop, de pole-danse (notamment au sol) mais aussi et surtout beaucoup de danse jazz !

La culture jazz, charpente de la danse heels

On entend parler de danse heels pour la première fois aux États-Unis à la fin du XXe siècle. À l’époque, on parle plutôt de heels jazz. À la base, le jazz émerge des communautés afro-américaines, en hommage évidemment à la musique, qui est elle un peu plus ancienne. Il faut savoir que la musique jazz est un bijou afro-américain qui tire ses racines de la fin du XIXe siècle, aux dernières heures de l’oppression esclavagiste. La musique est une pratique fondamentale et primordiale pour les esclaves. Elle leur permet de sortir quelques instants de leur quotidien pesant et cruel. Se développe alors un vrai mouvement qui évoluera et se diversifiera au milieu du XXe siècle. Soul, blues, swing, charleston, et même rock, tous sont des branches de la culture jazz. 

La danse jazz émerge elle aussi vers la fin du XIXe. Elle voit le jour d’abord à la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, véritable Mecque de la culture jazz. C’est sur les scènes de cabarets locaux que le style se démocratise, puis au cinéma où il provoque un tsunami international. La danse jazz naît donc dans un monde strass et paillettes, un monde de spectacle où les artistes brillent sous le feu des projecteurs. On pense par exemple à Diana Ross et les fameuses The Supremes. Chacun de leur show sur scène est explosif. Une attitude de star, une présence unique, des tenues éclatantes, voilà le tableau des origines de la danse jazz. 

Le jazz à l’origine du jeu de jambe de la danse heels

La culture jazz se diversifie à travers différentes disciplines et différents styles, mais la danse jazz que l’on connaît aujourd’hui a été influencée par quelques précurseurs. Parmi eux, Katherine Dunham, un grand nom de la danse, qui crée sa première troupe à Chicago en 1931, le Negro Dance Group. Elle étudiera la danse traditionnelle dans les Caraïbes et les Antilles pour terminer son mémoire d’anthropologie (oui, elle est aussi anthropologue), avant de se lancer dans le cinéma en 1940. À l’époque, elle révolutionne la danse et la mise en scène, en intégrant des mouvements issus de danses tribales, une belle avancée pour l'époque. On y retrouve beaucoup de jeux de jambe, un corps souple et exploité sous tous les angles. Passionnée et passionnante, Katherine Dunham restera dans les mémoires. Ses ballets font désormais partie du patrimoine de la danse jazz. On vous laisse regarder à quoi tout ça ressemble (on vous prévient, la qualité est très mauvaise, l’époque n’était pas encore à la HD)

Le sacrement de la danse heels à travers le Hip-Hop

La danse jazz continue de se développer tout au long du XXIe siècle. Elle rencontre la danse contemporaine, qui ensemble deviennent le moderne-jazz. Et elle n’échappe pas non plus à l’avènement du hip-hop dans les années 90. Les groupes féminins se font de plus en plus nombreux, on y travaille la chorégraphie et l’attitude, car il faut savoir s’imposer autant que la communauté masculine. La danse hip-hop possède énormément de branches et sous-catégories, mais une chose est commune, la technique ! Les pas sont précis et incisifs, tout bouge, tout est isolé et maîtrisé. Dans la danse heels, on cherche à travailler tout le corps, des jambes à la tête. Et c’est cette isolation qui sera empruntée au hip-hop. Dans la danse heels, on cherche à dissocier son torse et son ventre du reste du corps. Les mouvements s’en trouvent alors plus fluide, la silhouette devient magnétique. 

La démocratisation de la danse heels dans les clips de RNB

La danse heels fait aujourd’hui partie du paysage artistique. Si vous êtes né.e dans les années 80/90, et que vos parents ne vous interdisaient pas la télé, vous avez forcément déjà vu (beaucoup) de danse heels dans les clips américains. L’un des monstres sacrés de la danse heels est notre chère Beyoncé, qui a fait grandir un personnage de femme libre, indépendante et ultra-sûre d’elle. Ses clips sont absolument parfaits si vous voulez voir à quoi pourrait ressembler votre futur vous, après quelques cours chez S.W.A.G. Studio. 

La danse heels était autrefois réservée aux cabarets et aux showgirls. Souvent taxé de porte d’entrée de bouge, les cabarets et tout l’art qu’il renferme ont mauvaise réputation. C’est donc grâce aux clips de RNB, alors diffusés à la télévision nationale ou bien sur internet, que l’art de la danse heels a pu se tailler une nouvelle réputation auprès du public. Merci à Queen B !

Pourquoi tester la danse heels chez S.W.A.G. Studio 

Chez S.W.A.G. Studio, la danse heels est particulièrement à l’image de notre philosophie : inclusive ! Elle est féminine, et qui dit féminine ne veut pas dire réservée aux femmes. Et pour preuve, chez nous, ce sont les hommes qui l’enseignent !

Mesdames, tenez-vous prêtes pour une leçon d'énergie féminine, au masculin !

Le rythme est cadencé, les chorégraphies sensuelles, on cherche à vous faire faire un véritable show. La danse heels est un excellent booster de confiance. C’est votre corps qui est à l’honneur, on vous apprend simplement à le mettre en avant à travers les bons moves et la bonne attitude. La danse heels est un challenge presque thérapeutique. On se dépense dans une atmosphère chaleureuse, bon enfant et sans jugement. La danse heels célèbre votre beauté et votre caractère, et on sera plus que ravis de vous accueillir pour vous la faire expérimenter !